Comment Macron a détruit la psychiatrie publique en sept ans
Si la France disposait de 122 432 lits publics et privés à but non lucratif en 1975, en 2016 ce nombre est descendu 41 177.
La « grande cause nationale », c’était le label décerné par de Michel Barnier, Premier ministre par usurpation, à la psychiatrie publique et à la politique de santé mentale. Une chance pour les malades ? Pas vraiment. Mis en place depuis 1977, le label « Grande Cause nationale » a pour objectif d’offrir chaque année une tribune médiatique à un thème de société porté par un ou plusieurs organismes associatifs.
C’est bien de cela dont il s’agit, une tribune, et rien de plus. Les syndicats des personnels soignants et des psychiatres ne s’y sont pas trompés. Ils sont plus que sceptiques face à ce qu’ils qualifient « d’effet d’annonce ». Et pour cause : le secteur est savamment découpé en tranches. Si la France disposait de 122 432 lits publics et privés à but non lucratif en 1975, en 2016 ce nombre est descendu 41 177. Les mobilisations sont constantes. Certaines sont passées sous silence, d’autres ont suscité un émoi.