Les populations de vertébrés sauvages ont décliné de 73% en 50 ans !

Dans son rapport « Planète vivante » d’octobre 2024 (à visualiser ou télécharger ci dessous), le Fonds mondial pour la nature (WWF) indique une diminution continue depuis 1970 des espèces vertébrées sauvages, atteignant 73 % en 2024 ! Cette diminution était de 60 % en 2018.

Les chercheurs ont défini un Indice Planète Vivante (IPV) qui suit l’abondance relative de près de 35 000 populations de 5 495 espèces de mammifères, oiseaux, poissons, reptiles et amphibiens. Cet indice exclut les insectes, dont les populations ont décliné de 70 à 80 % dans les pays Européens en autres.

Les populations d’espèces d’eau douce affichent le plus fort déclin, avec une baisse de 85 %, suivies des populations d’espèces terrestres (69 %) et marines (56 %).

Au niveau régional, le rapport indique ” les déclins les plus rapides ont été observés en Amérique latine et dans les Caraïbes — avec une baisse inquiétante de 95 % — suivis par l’Afrique (76 %), l’Asie et le Pacifique (60 %). Les déclins ont été moins spectaculaires en Europe et en Asie centrale (35 %) et en Amérique du Nord (39 %), mais seulement parce que des impacts à grande échelle sur la nature étaient déjà visibles avant 1970 dans ces régions “.

Le rapport souligne que « lorsque la population d’une espèce chute sous un certain seuil, cette dernière peut ne plus être en mesure de jouer son rôle habituel dans l’écosystème, qu’il s’agisse de contribuer à la dispersion des graines, à la pollinisation, au pâturage, au recyclage des nutriments ou aux nombreux autres processus qui assurent le fonctionnement des écosystèmes ».

Les causes sont bien connues : agriculture intensive, pesticides, engrais, pollution chimique, réchauffement climatique, …

Mais malgré ces multiples alertes, la situation ne fait qu’empirer…

Une reflexion. Le rapport note une baisse de 95 % en Amérique Latine ! Du fait d’une agriculture intensive, déforestation, recours aux pesticides, hormones sans réelle limite. Et l’Europe va très probablement entériner un accord de libre échange avec l’Amérique Latine, le Mercosur. Accord négocié en catimini, sans que les parlementaires Européens ne sachent ce qu’il contient. Nous aurons ainsi un déversement sur notre pays de produits contaminés, à bas coup, qui va encore plus affaiblir une agriculture de qualité au service de tous. Comment les appétits financiers de quelques milliardaires peuvent nous entraîner dans une telle folie destructrice, sans aucun contrôle démocratique ?

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Le rapport du WWF