Les fleuristes se retrouvent exposés à des niveaux de pesticides bien supérieurs aux niveaux considérés comme sûrs.

Il n’existe pas de réglementation européenne pour les fleurs. 85 % des fleurs vendues en France sont produites à l’étranger, notamment en Afrique de l’Est et en Colombie.

Extrait de l’article de l’Insoumission, 10 mars 2025

Contrairement aux fruits et légumes, il n’existe pas de réglementation européenne pour les fleurs, permettant de fixer des limites maximales de résidus. Ni d’ailleurs, de contrôle de ces résidus, notamment dans les fleurs importées. Pourtant, ces dernières peuvent contenir des pesticides interdits d’usage en Europe, et ce, en grande quantité. Pour rappel, 85 % des fleurs vendues en France sont produites à l’étranger, notamment en Afrique de l’Est et en Colombie. Par exemple, en février, ce n’est pas la saison des roses en France. Résultat, 85 % des roses vendues viennent de l’étranger. Principalement des Pays-Bas, d’Équateur, du Kenya et d’Ethiopie.

Elles sont alors transportées en avion après une culture aux pesticides dans des serres chauffées. UFC-Que choisir a effectué des tests sur un grand nombre de roses vendues en supermarchés ou chez des fleuristes, des résidus de pesticides ont été retrouvés dans l’ensemble des bouquets testés. Dans certains des tests, il y avait jusqu’à 46 substances différentes dont certaines interdites en Europe. Les réglementations européennes en vigueurs sur les produits phytosanitaires n’étant donc pas respectées par ces importations.

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