ISRAËL – LIBAN : VRAI OU FAUX CESSEZ-LE-FEU ?

Analyse de Bertrand Badie sur le cesser-le-feu entre Israël et le Liban

Analyse de Bertrand Badie sur le cesser-le-feu entre Israël et le Liban

Malgré un mandat d'arrêt international émis contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, la France a choisi de lui accorder une immunité diplomatique.
Cette annonce suscite un débat intense : pourquoi la France, si prompte à dénoncer d'autres dirigeants, applique-t-elle un "deux poids, deux mesures" ?

La chronique hebdomadaire de Mourad Guichard, le Media TV

Excellent point de droit international !

Le Premier ministre Israélien et son ex ministre de la défence sont poursuivis pour "crimes contre l'humanité et crimes de guerre" dans la bande de Gaza. De même qu'un chef du Hamas. Les Etats signataires du traité fondateur de la CPI, dont la France, sont théoriquement tenus de l'arrêter s'ils entrent sur leur territoire.

7. " La Chambre a conclu qu’il existait des motifs raisonnables de croire que le manque de nourriture, d’eau, d’électricité et de carburant, ainsi que de fournitures médicales spécifiques, avait créé des conditions de vie propres à entraîner la destruction d’une partie de la population civile de Gaza, ce qui avait entraîné la mort de civils, notamment d’enfants, en raison de malnutrition et de déshydratation. " 7

Un interview du Béligh Nabli, professeur en droit public, Media TV

Plus de 160 mathématiciens et mathématiciennes du monde entier ont signé une tribune dénonçant le génocide en cours à Gaza. Ils appellent la communauté scientifique à suspendre toute collaboration avec les institutions israéliennes qui ne condamnent pas explicitement ce génocide ainsi que la colonisation croissante de la Palestine, en violation du droit international.

Depuis des décennies, l’Etat d’Israël viole le droit international avec ses politiques d’occupation et de colonisation en Palestine. Bien souvent, ces actions sont menées au nom de la défense et de la préservation du pays, présenté comme “la seule démocratie du Moyen Orient”.
Ce discours civilisationnel n’est pas nouveau. Depuis sa création en 1948, l'Etat hébreu est globalement soutenu par les grandes puissances occidentales, tant au niveau militaire que politique. Ses dirigeants, des fondateurs aux contemporains, de gauche comme de droite, s’appuient sur les notions de démocratie et de civilisation - les même mobilisées par l’Occident dans ses entreprises coloniales au cours des siècles derniers - pour justifier leurs politiques et maintenir une certaine hégémonie occidentale.

"A travers son siège de Gaza, son obstruction de l'aide humanitaire, ses attaques ciblées et en tuant des civils et des travailleurs humanitaires, malgré les appels répétés de l'ONU, les ordonnances contraignantes de la Cour internationale de justice et les résolutions du Conseil de sécurité, Israël cause intentionnellement la mort, la famine et des blessures graves", assure le comité de l'ONU.